La violence dans les médias
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Trublion
mangakana
Plissken
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Re: La violence dans les médias
L'histoire a été jugé et pas mal de témoin a quand même corroborer que le prof avait pété un sacré plomb. A la limite, le "connard", c'était bien peu de chose. Le prof allait pas dire au directeur qu'il avait balancé le gamin au sol et contre le mur avant qu'il ne prononce ce vilain gros mot. Tout a été révélé lors du procès.
Lors du procès, les parents n'ont demandé que le remboursement des frais d'inscription dans la nouvelle école... une privée ce coup ci. Parce que le gamin, victime de son succès, n'a pas vraiment pu remettre les pieds dans le bahut. Là je trouve que pour le coup, c'est vraiment un mauvais exemple de la violence des jeunes.
Réponse du PS : j'en sais rien, ça m'a toujours fait pareil. Obligé de copier/coller le code du smiley où je veux le mettre
Lors du procès, les parents n'ont demandé que le remboursement des frais d'inscription dans la nouvelle école... une privée ce coup ci. Parce que le gamin, victime de son succès, n'a pas vraiment pu remettre les pieds dans le bahut. Là je trouve que pour le coup, c'est vraiment un mauvais exemple de la violence des jeunes.
Réponse du PS : j'en sais rien, ça m'a toujours fait pareil. Obligé de copier/coller le code du smiley où je veux le mettre
Plissken- Mission pas si impossible
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Re: La violence dans les médias
Ah bah rien ne vaut mon pote Christophe. D'ailleurs sur facebook je fais parti du groupe des fans de la séquence finale de faites entrer l'accusée
Re: La violence dans les médias
elle est terrible cette fin d'émission! J'adore
Mihrou- Posteur immortel
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Re: La violence dans les médias
En tout cas, si le gamin est pas devenu encore plus vantard avec ça...
PS: ça me rassure si je ne suis pas la seule. Moi je coupe le texte je mets le smiley et je recolle le texte... Je me complique la vie quand même... ^^
PS: ça me rassure si je ne suis pas la seule. Moi je coupe le texte je mets le smiley et je recolle le texte... Je me complique la vie quand même... ^^
Re: La violence dans les médias
Bah, a l'époque aussi j'étais fier et vantard de balancer des cacahuètes sur la prof de math, en 3e...
En y repensant, c'était quand même des sacrées conneries mais bon c'était abusé
En y repensant, c'était quand même des sacrées conneries mais bon c'était abusé
Mihrou- Posteur immortel
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Date d'inscription : 09/07/2008
Re: La violence dans les médias
Je crois qu'il est tant de conclure sur cette histoire, voici les enseignements que j'en tire :
Ce prof est un sale con.
Les adolescents par définition sont des sales cons.
Cristophe Hondelatte enfile son blouson de cuir comme personne.
Je tiens toutefois à rappeller que la fonction de l'école est de fournir de la main d'oeuvre pour faire tourner l'économie, en sélectionnant par leur degré d'étude les individus qui présentent le plus "d'aptitudes" à tel ou tel travail spécifique. Au final, peu de choses se jouent à l'école et c'est l'environnement social et familial (ta classe d'origine) qui détermine en dernière instance, par ce que tu y apprends lors de ta socialisation primaire (langage, attitudes, capital culturel, relationnel et économique), à quelle classe tu appartiendras dans ton parcours professionel. L'école, c'est à dire l'Etat, existe avant tout pour valider et justifier la reproduction sociale. Et si l'on cherche par tous les moyens à faire de toi un "citoyen", l'idéologie d'etat sert surtout à ce que tu ne remettes en cause ta place dans le rapport de production capitaliste.
Bien évidemment, il reste une (faible) part de mobilité entre les classes sociales, que l'école semble favoriser (la fameuse "égalité des chances"). Mais celle-ci est statistiquement marginale, et les êtres rationnels que nous sommes ne sauraient faire règle de l'exception. Lire à ce sujet, puisqu'on est dans le Bourdieu, Les héritiers. Il date de 1968, mais il me semble que Passeron, Baudelot ou Establet l'a remise au gout du jour au début de ce millénaire.
Ce prof est un sale con.
Les adolescents par définition sont des sales cons.
Cristophe Hondelatte enfile son blouson de cuir comme personne.
Je tiens toutefois à rappeller que la fonction de l'école est de fournir de la main d'oeuvre pour faire tourner l'économie, en sélectionnant par leur degré d'étude les individus qui présentent le plus "d'aptitudes" à tel ou tel travail spécifique. Au final, peu de choses se jouent à l'école et c'est l'environnement social et familial (ta classe d'origine) qui détermine en dernière instance, par ce que tu y apprends lors de ta socialisation primaire (langage, attitudes, capital culturel, relationnel et économique), à quelle classe tu appartiendras dans ton parcours professionel. L'école, c'est à dire l'Etat, existe avant tout pour valider et justifier la reproduction sociale. Et si l'on cherche par tous les moyens à faire de toi un "citoyen", l'idéologie d'etat sert surtout à ce que tu ne remettes en cause ta place dans le rapport de production capitaliste.
Bien évidemment, il reste une (faible) part de mobilité entre les classes sociales, que l'école semble favoriser (la fameuse "égalité des chances"). Mais celle-ci est statistiquement marginale, et les êtres rationnels que nous sommes ne sauraient faire règle de l'exception. Lire à ce sujet, puisqu'on est dans le Bourdieu, Les héritiers. Il date de 1968, mais il me semble que Passeron, Baudelot ou Establet l'a remise au gout du jour au début de ce millénaire.
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